Le deuil périnatal est encore tabou dans notre société. Thérapeute spécialisée dans le désir d’enfant, dans le parcours PMA et dans le suivi de grossesse, les Femmes que j’accompagne sont amenées parfois à vivre l’insoutenable.
« Comment m’en remettre ? »- « Pourquoi moi ? »
- « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? »
« Comment m’en remettre ? »Autant de phrases, de ressentis et d’émotions qui leur arrachent le corps, le cœur ainsi que l’âme. Ces émotions sont nombreuses et complexes. Chaque femme étant unique, l’éventail des émotions est large. S’accueillir et accueillir l’émotion du co-parent est nécessaire, même si il y a de grandes différences et souvent un décalage. Chaque maman et chaque papa ont leur manière de réagir au choc : anéanti(e), anesthésié(e), impuissant(e), coupable… Le cerveau se déconnecte alors de toute réalité, rationalité et de tout espace temps. La société banalise encore ces émotions mais elles ont leurs places et nous transmettent des messages si libérateurs et transformateurs.
Mamange, Papange, vous n’êtes pas seuls, ne vous isolez pas. Exprimez vos ressentis et regarder vers le futur n’est pas synonyme d’oubli. Progressivement vous pouvez REVIVRE et pas SURVIVRE. Il y a toujours une histoire de renaissance après.
A travers mes expériences d’accompagnement, je sais combien l’accueil des émotions est important. Pour cela, je t’ouvre un espace d’écoute et de douceur où :
Les mots deviennent des sources de libération
De nouvelles perceptions émergent
Tes émotions sont identifiées et tes besoins conscientisés
Le corps éprouvé retrouve sa force vitale Laisse toi guider, petit pas par petit pas pour accueillir l’inacceptable.
Pour soutenir la perte d’un bébé, des rituels, des petits actes symboliques sont proposés aux familles, et c’est très souvent un acte de reconnaissance avec une valeur thérapeutique pour les parents.
Ce qui est proposé dépend bien sûr de la singularité de chaque vécu, de la culture d’appartenance, des croyances et des valeurs des parents. Il n’y a pas de bonne ou de moins bonne façon de vivre le deuil, ni même de limite de temps. Tout ce qui peut être fait a un caractère sacré.
Les rituels peuvent être partagés entre parents, fratrie, proches. Choisir de mettre du sens au travers de petits actes symboliques c’est souvent choisir de ne pas rester dans la douleur.
Chaque petit geste compte : objets transitionnels, cérémonie religieuse, laïque, spirituelle, lettre à écrire, dessins, photos, soin du corps et de l’âme, atelier créatif, cercle de paroles…
Des professionnelles au service des parents endeuillés, même des années plus tard il n’est jamais trop tard pour faire la paix avec cette douleur.
Si tu ressens l’appel, je t’offre un appel de 30 minutes, un espace temps où tu pourras me parler de ton histoire et voire comment je peux t’aider dans ce processus de renaissance.
